Wanou
Nombre de messages : 2105 Age : 35 Tanière : Là où les oiseaux se cachent pour mourir... Date d'inscription : 26/04/2005
Feuille de personnage Nom: Xolotl Affinité élémentaire principale: Eau Forme Beliaïde: Requin
| Sujet: Stephen King - Coeurs perdus en Atlantide Mar 5 Fév - 13:05 | |
| Le jeune Bobby Garfield est un gamin comme les autres, qui joue au base-ball, a un meilleur ami irlandais du nom de John Sullivan (prononcer Sully-John), une mère seule qui l'élève après la mort de son père, une jolie fille qu'il veut conquérir à tout prix, et...un vieux voisin qui a peur de voitures fluo et de types gominés en manteau jaune et santiags. C'est dans cette histoire absolument décalée que Carol Gerber se fera aimer, et marquera à jamais la vie de plusieurs garçons et hommes, dans cette période allant de 1955 à 1985 et que l'on nomma aux Etats-Unis l'Atlantide. De tous ces hommes qui l'aimèrent, seul Bobby la retrouvera, quand l'Atlantide aura été engloutie. Vous allez forcément me dire "c'est un Stephen King, donc ça fait peur!". Eh ben nan! Chose extraordinaire en diable, Stephen King, roi de l'épouvante, prince du cauchemar, archiduc de l'horreur, empereur de la terreur infantile, a pour une fois pondu un bouquin qui ne fait pas peur. Il change tout de ses themes habituels (l'enfant, le rapport aux parents, les monstres de la nuit, l'inconscient collectif) pour s'immerger dans une histoire courant sur 25 ans, avec des narrations diverses et variées, centrées sur un seul thème: l'Amour. Et je me suis pris une bonne grosse claque, je dois l'avouer: une narration maitrisée, des personnages excellents, une pâte que seul King est capable de faire, une description du "Flower power" et des hippies qui sent le vécu, une analyse de la guerre au Vietnam pertinente et touchante: on en redemande. Perso, j'ai accroché, et je suis fan. En bref: un livre quasiment biographique sur beaucoup d'aspects, qui sent bon Elvis et les Platters en fond sonore, avec l'odeur des marshmallows, des hamburgers, de la Corona et du kérosène dans les narines. Cool! | |
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